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Henri SCHOUTEN, alias Ingrème

1857-1927

Cavaliers arabes

Huile sur toile

78 x 100 cm

Signé en bas à gauche : Ingème. 

Henri SCHOUTEN

 

Né à Paris, Henri Schouten quitte la France, vers 1866, pour résider avec son père et sa belle-mère en Belgique. La famille Schouten s'installe d'abord brièvement à Malines, puis à Bruxelles. De 1876 à 1881, Henri Schouten étudie à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles.

Dès 1881, Henri Schouten expose au cercle artistique L’Union des Arts et au Salon de Bruxelles. Sa présence aux expositions triennales se raréfie rapidement. En 1882, il expose au Salon des artistes français à Paris. Il se spécialise comme peintre animalier et vend aisément ses œuvres à un public d'amateurs réclamant ses toiles.

 

Henri Schouten meurt en 1927 à Bruxelles ou à Gand, selon des sources divergentes. En 1943, une exposition rétrospective de ses œuvres est organisée à La Haye.

 

En 1881, à l'exposition de L’Union des Arts, le quotidien L'Écho du Parlement publie cette critique : [« Un groupe de jeunes peintres et sculpteurs, la plupart élèves ou anciens élèves de l'Académie, et réunis sous le nom de Union des Arts viennent d'ouvrir, Petite rue de l'Écuyer, une exposition de leurs travaux. […] Parmi la trentaine d'artistes il en est deux à tirer immédiatement hors de pair, ceux de M. Schouten et de Frantz Charlet. M. Schouten n'est plus un élève, c'est un artiste fait, à tempérament viril. Il expose deux grandes têtes d'animaux qui sont d'un dessin serré, d'une couleur vraie et d'une exécution hardie. Les caractères très différents des deux bêtes sont bien typés. L'œil du taureau est vivant et le bout du museau de la vache est d'un modèle gras et humide. C'est une excellente œuvre qui marque à M. Schouten sa place parmi nos bons animaliers. Au moins, voilà un peintre doublé d'un dessinateur ».

 

Lorsqu'il expose, en 1883, pour la troisième fois au cercle artistique L’Union des Arts, le critique du Journal de Bruxelles reproche au peintre de ne pas exécuter ses toiles en plein air et écrit : « J'avais déjà constaté les dispositions remarquables de Schouten, tout en lui signalant les dangers de son extrême facilité à produire. Je lui disais combien les succès, surtout ceux qui sont soulignés par les marchands exposent un jeune homme à produire trop et à produire du mauvais. On fait vite parce qu'on a des acheteurs. On ne se préoccupe pas de bien faire, car ce n'est pas ce que demande le marchand, car le travail de l'atelier produit davantage et rapporte plus de bénéfice ».

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