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Gustave FLASSCHOEN

1868-1940

Le Combat/bataille d'In - Rahr

Dessin au lavis rehaussé de gouache sur papier

39 x 30 cm

Daté, signé G. Flasschoen, 1900, en bas à gauche

Gustave FLASSCHOEN

Né à Molenbeek-Saint-Jean le 20 mai 1868 et décède à Bruxelles le 3 septembre 1940.  Il est un peintre aquarelliste, dessinateur et graphiste belge reconnu de la fin du 19ème et début 20ème.

 

Il est spécialisé dans les paysages, les scènes de genre, mais aussi la ruralité ou des morceaux de nature à l’instar des grands maîtres flamands. Il se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Molenbeek avec F. Stroobant entre 1887 et 1890. Au début de sa carrière, il est concepteur d’affiches notamment son affiche la plus célèbre La femme commandée pour la création de  la Compagnie du Zoute en 1909.

 

Un besoin de voyage voit l’artiste parcourir les routes d’Europe, de Russie et de l’Argentine entre 1912 et 1914. Sa rencontre avec le journaliste Gerard Harry est à l’origine d’une part importante de sa production artistique, l’illustration de magazines populaires (L’Illustration, Le Globe Illustré,…), de journaux (La Dernière Heure, Le Petit Bleu) . Son succès national le fait remarquer à Paris où il collabore avec de grands journaux français. Lorsque la photogravure remplace l’illustration, il se consacre pleinement à la peinture. Son style évolue durant l’entre-deux-guerres vers un réalisme imprégné d’impressionnisme. Des lignes élégantes et une palette de couleurs vives. C’est une plongée totale dans l’orientalisme qu’il produit avec succès.

Ses voyages en Algérie, Maroc ou en Tunisie se font sur un mode bohême, au contact de la population. « Il faut pour le bien peindre, bien connaitre un pays. Beaucoup d’artistes, tentés par les couleurs rutilantes de ces régions non encore soumises aux coutumes standardisées de l’Europe, après avoir passé deux ou trois semaines de vacances, en rapportent des tableaux d’une banalité ennuyeuses, d’une mise en page galvaudée, de coloris et d’effets faciles » . Ainsi répond l’artiste à ses détracteurs qui lui reprochent des exagérations littéraires ou des travaux d’atelier. Bien au contraire, l’œuvre de G. Flasschoen pendant sa période orientaliste dégage une sincérité absolue.

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