JULES PIERRE VAN BIESBROECK​

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Jules Pierre Van Biesbroeck est issu d’une famille d’artistes (son père Evariste est peintre  et un oncle sculpteur) Jules van Biesbroeck nait à Portici près de Naples le 25 octobre 1873 et décède le 27 janvier 1965 à Bruxelles. Jules van Biesbroeck qui reste très peu de temps dans le giron paternel, est alors inscrit à l’école de Gand. Il expose et vend son premier tableau à la Triennale de Gand en 1888.

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« À l'âge de quinze ans, j'ai réalisé ma première peinture : cette année-là, j'ai étudié dur toutes les matières enseignées à l'académie ; J'ai appris tout ce qu'un étudiant peut assimiler et, avec ces connaissances, j'ai participé au concours à Rome. J'ai été blackboulé. Furieux de cet échec, j'ai juré de me venger avec un grand tableau. Qui n’a pas vécu le rêve du débutant de réaliser le grand tableau qui émerveillera tout le monde ? Pour prouver que vous avez la force de renverser tous les faux préjugés à votre encontre. Mon grand tableau a été peint durant l'hiver 1889 et a été admis au Salon des Champs-Elysées à Paris. Il eut l'honneur de scandaliser Dame Censure. Elle a opposé son veto et j'ai été envoyé à Paris pour cacher la nudité de ces grands diables d'hommes qui, tirant sur des cordes, lançaient à la mer le prototype du bateau. Le Lancement d’Argos a été le sujet de ce grand tableau. »

 

Peintre et sculpteur accompli, il présente le prix de Rome belge en 1897 et 1898 dans les deux disciplines, mais termine deuxième tant pour la peinture que pour la sculpture.  Son talent de sculpteur est reconnu et sa ville natale lui commande différentes monuments. Il participe à différents évènements internationaux dont les Expositions Universelles à Paris de 1889 et 1900. La reconnaissance arrive petit à petit avec notamment une médaille d’or à l’Exposition Internationale d’art au Glaspalast de Munich (aujourd’hui disparu, il inspirera le Crystal Palace de Londres), Milan lui décerne une médaille d’or en 1906 et l’élit membre de l’Academia di Belle Arti di Brera en 1910. C’est en 1926, qu’il se décide à voyager une première fois en Afrique du Nord. L’Algérie et ses lumières, couleurs et l’atmosphère du Maghreb l’incitent à s’engager dans des sujets plus orientaux et à utiliser des couleurs plus claires. Amoureux de la ville d’Alger et des habitants de Bou-Saada, il y demeure pendant neufs années.

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